Piquer au vif l’adversaire en proie au doute, emballer le match, la mission s’annonce compliquée mais pas impossible. L’Etoile plus que l’Espérance encore va devoir aller chercher un résultat positif et gagner enfin à Radès.
C’est sans nul doute le match de la saison qui attend l’Etoile face au coleader espérantiste cet après-midi à Radès, avant un autre tout aussi décisif quasiment en fin du championnat face au CA. On ne décrit plus l’importance du classico tellement il constitue un enjeu pour les «Rouges» à chaque saison qui passe.
Avec 13 matchs consécutifs sans victoire face à l’Espérance de Tunis, toutes compétitions confondues depuis 4 ans, il s’agira de chasser le signe indien de la plus belle des manières. L’emporter éventuellement et maximiser ses chances pour la course au titre de champion de Tunisie. A contrario, une défaite peut laisser des traces.
Seulement, le secteur défensif est aux abois ces derniers matchs, les pépins physiques pointant le bout du nez, ce qui va constituer un casse-tête pour Mkacher qui devra mettre un plan de jeu équilibré.
Avec une défense décimée…
Volet effectif, l’entraîneur de l’ESS, Mohamed Mkacher, va devoir composer avec la défection de deux joueurs à vocation défensive pour blessure, à savoir Nessim Hnid et probablement Slah Ghedamsi tous deux sortis sur blessure lors du dernier match face à Métlaoui (on essaye de récupérer Ghedamsi à la dernière minute). On rappelle également la suspension d’un match pour carton rouge suite à deux cartons jaunes d’un 3e défenseur, Mohamed Hassine, qui ne pourra pas prêter main-forte. Mais avec Dagdoug en forme olympique, Naouali qui répond présent ou le retour salvateur de Houssem Ben Ali, la défense garde ses atouts.
D’autant plus que le taulier Zied Boughattas, quoique buteur malheureux à l’aller sur le coup-franc de Belaili, serait titularisé pour faire la différence de par son expérience. Ceci aux côtés du Guinéen Chérif Camara qui piaffe d’impatience pour retrouver une place de titulaire. Au milieu, l’Etoile a de quoi prendre le dessus ou du moins tenir la dragée haute à celui de l’Espérance.
Avec Chouchane, Gbo et Ben Choug dans la récupération et la relance (trois joueurs pour deux postes), le lutin Oussama Abid, «qui marche sur l’eau» devant eux, l’équipe a fière allure. Les forces de frappe en attaque Aouani, Chamakhi et Chaouat vont devoir faire parler la poudre. Un détail, qui peut faire la différence, a trait au fait que l’ESS reste sur 6 victoires consécutives, tandis que l’EST a perdu son dernier match…
